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Introduction

L'existence d'un état des lieux entre les logiciels incontournables tournant sous Windows et leur équivalent sous Linux, dans la perspective d'une migration de l'un à l'autre environnement, se présente comme une nécessité devenue urgente. À présent qu'il est établi qu'on fait mieux et aussi confortablement sous Linux que sous Windows, il ne s'agit plus de se contenter de faire moins dès lors qu'on fait mieux, mais de continuer à faire toujours mieux en se convainquant qu'on est en outre capable de faire plus également. C'est un fait qu'il existe moins de logiciels sous Linux que sous Windows, mais cela n'est pas dû au nombre inférieur d'utilisateurs, mais bien au nombre supérieur de marchands - je n'ose pas dire de programmeurs - évidemment plus attirés par les juteuses perspectives d'enrichissement personnel sur le dos des utilisateurs. Disons tout de suite que la proportion entre les logiciels ne devrait pas changer dès lors que les membres du Libre ont cette sagesse de ne se lancer dans un nouveau projet que dès lors qu'ils sont convaincus qu'il correspond à un besoin réel, non encore couvert dans l'environnement Linux. Ce qui est déjà vrai du Libre en général est particulièrement bienvenu dans cet environnement qui, pour être d'une dizaine d'années le cadet de l'autre, a sur celui-ci un certain retard à combler, ce qu'il s'emploie à faire très intelligemment au point de ne pas se contenter de développer des clones de logiciels déjà existant sous Windows, ainsi que certaines firmes ayant des intérêts en cela tendent à en accréditer l'idée auprès des utilisateurs les plus naïfs, mais à développer des produits foncièrement originaux n'ayant pas leur équivalent sous Windows, au point que l'adaptation de certains de ces derniers sous Windows a montré qu'ils pouvaient constituer des alternatives plus que plausibles à certains mastodontes installés depuis les débuts.

Face aux allures de tour de Babel aux formats de plus en plus incompatibles entre eux dont on assiste au développement anarchique sous Windows, Linux apparaît au contraire comme un univers unificateur tendant à la convergence des logiciels dont les quelques grands de la stature de Mozilla ou d'Open Office.org se nourrissent des apports développés comme à titre expérimental par de plus petites structures débordant d'idées innovatrices. Qu'on ne cherche pas à comparer la phagocytose qui en résulte au capharnaüm engendré par l'accumulation de technologies disparates régulièrement rachetées par de grands groupes à de petites entreprises ayant fait faillite ou sur lesquelles on a lancé quelque OPA. Ici l'adhésion se fait de manière librement consentie et l'intégration en est harmonieuse.

Aussi ne devra-t-on pas s'étonner de voir dans la colonne de Windows une multitude de produits pouvant avoir leur pertinence intrinsèque, mais souvent limités dans leur interopérabilité par la barrière de formats incompatibles, en face de produits, moins nombreux certes, mais chacun finalement plus performant, parce que mieux coordonnés les uns aux autres. La page de Suneido, plate-forme de développement intégrée déjà libre mais non encore portée sous Linux (quoique ses développeurs en aient fermement l'intention), cette page donc, qui présente en regard la multitude des logiciels de Microsoft qu'elle remplace, pour un gain de maîtrise des plus appréciables, est à ce sujet très éloquente.

Pour n'être pas sans exemples sur le Web - nous saluons notamment l'heureuse initiative de deux Russes dont les objectifs, sinon les moyens mis en œuvre, sont semblables aux nôtre, la base de WinuX est profondément originale. De propos moins généraliste que cette dernière, elle met en revanche l'accent sur la notion, stratégique dans la perspective d'une véritable conversion, de « parcours ». Il s'agit en effet moins, dans notre esprit, de placer en vis-à-vis de longues et fastidieuses listes de logiciels tournant dans l'un et/ou l'autre environnement comme en une revue des « forces en présence », nouveau « catalogue des vaisseaux » d'une Iliade des temps modernes, que de dégager, dans la perspective d'indiquer, tant aux développeurs qu'aux utilisateurs, les voies à suivre, les logiciels à partir desquels il est possible de concevoir un plan de bataille cohérent destiné à couvrir avantageusement tous les besoins des utilisateurs dans un domaine donné, en l'occurrence celui de la bureautique pris au sens large, notamment en ceci qu'elle constitue le substrat sur lequel s'est, à date historique, fondé au titre de détournement technologique, le développement de tutoriels pédagogiques et d'applications scientifiques, tous domaines auxquels nous apportons notre contribution.

Or, plutôt que de disperser nos forces en développant une liste concurrente de la précédente et dont l'aspect nécessairement complémentaire serait une cause de souci supplémentaire pour le lecteur qui devrait pour ce faire procéder à de constantes comparaisons de contenu, nous avons préféré concevoir d'emblée WinuX comme une surcouche de cette liste, une surcouche présentant des focalisations, des gros-plans sur certains aspects ressortissant à nos préoccupations immédiates dans la perspective plus strictement bureautique, telle que précédemment définie, qui est la nôtre. Comme telle, notre liste se situe bien dans la perspective communautaire très bien décrite par les auteurs de cette liste dans les termes suivants :

The important ideological difference between Windows and Linux:

The majority of the Windows programs are made on principle "all-in-one" (each developer adds everything to his or her product). In the same way, this principle is called the "Windows-way". The ideology of UNIX/Linux - one component or one program must execute only one task, but execute it well. ("UNIX-way"). The programs under Linux can be thought of as being like the LEGO building blocks. (for instance, if there is a program for spell checking, it can be used with the text editor or email client; or if there is the powerful command-line program for files downloading, it is simple to write the graphic interface (Front-end) for it, etc). This principle is very important and it is necessary to know it while searching for analogs of Windows-programs in Linux :).

Notre démarche est de vulgarisation : elle consiste à établir une passerelle supplémentaire dans la migration de Windows à Linux. Pour ce faire, toute la question est de savoir s'il faut travailler depuis Windows ou depuis Linux. Nous nous sommes longtemps posé la question. Nous ne dirons jamais en cela suffisamment notre dette à l'égard de Framasoft où il n'est pas exagéré de dire que nous avons trouvé la réponse. Les propos mêmes des auteurs de la liste dont il a été question, le confirment à leur façon : One of the largest difficulties in migrating away from Windows to Linux is the lack of comparable software. Newbies usually search for analogs of Windows software for Linux, and advanced Linux-users cannot answer their questions since they often don't know too much about Windows :). C'est cet entre-deux que nous voulons tenir ici. Nous osons même reconnaître que nous connaissons mieux Windows et ses logiciels que Linux et ses équivalents. Notre travail consiste en effet constamment à jouer les avocats du diable en présentant à Linux autant de défis à relever. Malgré cela, nous pouvons affirmer qu'il s'en tire plutôt bien dans la plupart des cas, et que pour les quelques lacunes que l'on observe encore (Suneido en est peut-être l'une des plus grandes, qui est heureusement en passe d'être comblée), c'est à nous d'indiquer le chemin pour y parvenir dans les meilleurs délais en y sensibilisant la communauté des développeurs à qui de tels besoins auraient pu jusqu'alors échapper. Pour être moins complète, avons-nous dit, notre liste est plus précise que celle de ceux que nous voulons tenir pour des partenaires et non des concurrents. Le dialogue est ouvert entre eux et nous en effet, et nous n'avons pas été avares de suggestions dans le passé pour en améliorer le contenu comme nous ne le serons pas davantage à l'avenir. Or, pratiquement, pour se présenter comme une surcouche de cette liste qui fonctionne parfaitement, il nous est nécessaire de commencer par poser des jalons dans ce qui apparaît donc comme un miroir de la page Web en question. Comme nous nous sommes rendus compte que la page en anglais sur laquelle nous avions atterri existait également en versions russe, italienne et espagnole - toutes hébergées à la même adresse que la version anglaise, nous avons saisi l'occasion pour en proposer une traduction pour les francophones (traduction faite à partir des versions anglaise et italienne). Cette traduction existe elle-même en deux versions, une version « texte », dont nous avons proposé l'hébergement à la même adresse que les précédentes, ainsi qu'une version graphique, telle qu'elle se trouve intégrée au présent site où elle sert de base de départ à WinuX. C'est sur celle-ci qu'on trouvera notamment ponctuellement la présence d'une icône symbolisant une loupe. En cliquant sur celle-ci, on aboutira sur les gros-plans de WinuX auxquels nous avons fait précédemment allusion. Là on trouvera des informations complémentaires à propos de logiciels qui n'auraient pas été répertoriés par cette liste, ainsi qu'à propos de logiciels répertoriés mais dont nous complétons l'information d'une façon qui sera détaillée ultérieurement. Mais nous ne nous sommes pas non plus interdit de préciser un certain nombre de points dans le reste de la liste, ceux-là qui pourtant ne font pas l'objet de développements spéciaux dans WinuX, chaque fois que nous étions entrés en possession d'un renseignement pertinent que nous nous sommes d'ailleurs chaque fois empressés de communiquer aux mainteneurs de la liste et qui en ont alors disposé à leur guise. Précisons que notre traduction-texte quant à elle, soucieuse de respecter la volonté des auteurs, ne répercute ces suggestions que pour autant que ceux-ci l'ont jugée digne d'y figurer. Pour revenir à notre traduction-graphique, développement et enrichissement personnel de la précédente donc, nous avons ajouté : - outre certains liens vers la page d'accueil du site développant le logiciel en question ; - l'insertion d'une icône figurant un cadenas pour remplacer la mention [Prop] dont les auteurs accompagnent les logiciels Linux qui, par défaut, doivent être tenus pour libres et gratuits. À cet égard, chaque fois que le logiciel n'est pas gratuit, nous ajoutons l'icône d'une bourse sur laquelle figure le symbole de la monnaie dans laquelle l'achat du produit s'effectue (éventuellement suivie d'un ordre de prix) pour le signaler ; - nous fournissons les mêmes précisions pour Windows où, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les logiciels payants ne sont plus aussi prédominants que par le passé - de nombreux sharewares devenant freewares, parfois en version allégée, ce que nous signalons alors au moyen d'un ballon de baudruche ; - pour les autres logiciels, que ce soit sous Windows ou sous Linux, nous précisons leur statut de Freeware ou de Logiciel libre au moyen des icônes, respectivement de X et du maillon de chaîne brisé ; dans ce dernier cas, nous en accompagnons alors la mention du type de licence dont il font l'objet. Ainsi notre travail se présente comme un miroir à forte valeur ajoutée plutôt que consistant en un simple duplicata traduit de l'original. Qu'on comprenne bien que ce n'est que pour cette raison que nous nous permettons d'inclure cette liste dans nos pages, sans quoi nous nous contenterions de renvoyer simplement à notre traduction de l'original sur le même site. Ainsi définie, la base de logiciels sur laquelle nous nous appuyons pour établir la comparaison entre les deux systèmes d'exploitation est encore assez large, trop peut-être pour aller à l'essentiel et ainsi satisfaire les besoins de ceux qui souhaitent qu'on leur balise davantage le chemin en leur indiquant un nombre limité d'outils performants, sans pour autant entrer dans le détail des fonctionnalités respectives des uns et des autres qui font qu'on est parfois obligé d'en retenir plusieurs qui se complètent. C'est en pensant à ceux-là que nous avons extrait de cette liste de sélections, de nominations une liste plus réduite consistant en une véritable désignation des logiciels apparaissant comme les vainqueurs dans leur catégorie respective. C'est cette quintessence, cette extraction de la substantificque moëlle qui constitue véritablement WinuX et qui, à ce titre, valent à ces logiciels élus d'être recueillis dans une base spéciale destinée à gérer non seulement leurs descriptions, mais même leur lancement. Le logiciel Kplan que nous avons en effet retenu pour gérer l'arborescence ainsi obtenue ne se contente pas, à la manière d'une simple base de données, de gérer l'information concernant ces logiciels, mais, pour piloter en les lançant, les différents logiciels qui s'y trouvent contenus, à partir du support externe sur lequel nous les avons stockés, nous proposons ainsi à nos lecteurs les moyens de se constituer le même outil de choix d'une manière très simple et très rapide. Nous fournissons en effet, outre le fichier Kaplan contenant notre base WinuX donc, qu'on lancera directement à partir de l'application une fois qu'on en aura téléchargé la dernière version, et qui présente, sous la forme classée de manière raisonnée d'une arborescence axée sur les principaux thèmes de la bureautique, du multimédia, d'Internet et de la gestion système, un dossier WinuX, correspondant au nom à donner au support pour ne pas avoir à refaire les liens, qui contient - non plus de manière arborescence, mais à plat - l'ensemble des dossiers sous lesquels chaque application devra être téléchargée et installée. Nous conseillons à ce propos d'utiliser le sous-dossier Archive contenu dans chacun de ces dossiers de premier niveau, pour y stocker - au choix de manière provisoire ou définitive, même si nous conseillons cette dernière solution afin de pouvoir procéder à la réinstallation du logiciel en cas de problème, le contenu d'un CDRom le permettant - chaque fichier téléchargé depuis Internet. C'est à partir de cette archive que l'installation s'effectuera, non pas dans le dossier Archive où elle ne sera transportée qu'après coup, mais directement dans le dossier de l'application, de manière à pouvoir utiliser la fonction Dézipper ici, accessible à partir du bouton droit de la souris, à condition d'utiliser X, ainsi que nous le préconisons pour les fichiers zip. Le principe que nous adoptons étant alors de faire figurer le fichier .exe lanceur de l'application au premier niveau de l'arborescence, on veillera à ce que le logiciel d'installation ne crée pas de lui-même un sous-dossier qui viendrait rompre le chemin tel que nous l'avons fixé une bonne fois pour toutes, quelle que puisse être la nouvelle configuation que celle-ci pourrait prendre au fil des versions. Si tel était le cas, il faudrait alors sélectionner tout le contenu de ce dossier afin de le transvaser dans le dossier tel que nous l'avons créé, et sans en modifier surtout le nom, toujours pour la même raison de respecter le chemin, et ensuite, si on y pense, supprimer le dossier devenu vide. À propos de dossiers vides, il n'est pas gênant que certains de ceux que nous avons prévu pour recevoir de la matière demeurent en cet état, chaque utilisateur personnalisant sa base de logiciels comme il l'entend, éventuellement même, en substituant à nos choix les siens propres par l'ajout de ses propres logiciels de prédilection. Nous vous conseillons seulement de ne toucher ni à nos dossiers, ni à nos items y introduisant, de façon à compléter éventuellement votre base au fur et à mesure de vos besoins et/ou de la conviction que nos choix sont bien les bons ! De cette façon, vous ne risquez pas d'introduire d'erreurs en recopiant cette partie du chemin lorsqu'il s'agira d'y aller charger le logiciel. Aux fins d'une mise à jour souple de vos logiciels sur ce support, nous vous recommandons vivement d'utiliser un disque réinscriptible que vous utiliserez comme une disquette, avec cette seule différence qu'elle sera plus rapide d'accès et de plus grande capacité d'accueil. Certes, et pour l'un et pour l'autre elle le sera toujours moins qu'un disque dur… C'est pourquoi, tout en y installant toutes les applications que vous comptez utiliser et en n'allant y chercher au moyen du disque que celles dont vous savez que vous ne ferez qu'une application ponctuelle, nous vous recommendons d'installer parallèlement sur votre disque dur celles qui, au contraire, vous accompagneront quotidiennement. Nous ne voulons certes pas préjuger de vos besoins, mais nous vous suggérons tout de même que, pour être communs à la plupart des usages, vous aurez au moins besoin de la suite Internet Mozilla, de la suite bureautique Open Office.org, ainsi que de tel et tel utilitaire destinés à accroître votre productivité personnelle. Afin de vous aider, nous accompagnons d'ailleurs nos descriptifs d'une * chaque fois que nous estimons le logiciel incontournable pour un besoin quotidien. Parallèlement, nous tenons à jour sous ce même dossier, dans la rubrique Les incontournables, la liste de ces logiciels et utilitaires. C'est de cette liste qu'il faudra partir, que vous compléterez à votre guise en fonction de votre propre profil d'utilisateur. Pour ceux-là, une fois que vous aurez téléchargé, dans tous les cas, Kplan sur votre disque dur en mettant à contribution tous les moyens disponibles dans Windows - et pour ça il faut reconnaître qu'ils sont nombreux, à commencer par l'ouverture au démarrage qu'il serait utile de paramétrer pour ce logiciel au moins ! - pour y mener comme à Rome, vous utiliserez le même Kplan que nous vous recommandons d'avoir toujours ouvert, pour, utilisant Outils - Configurer les outils…, y lister les applications que vous souhaitez ainsi lancer couramment en y accédant ainsi rapidement et directement à partir de leur localisation sur votre disque dur. Certes, il serait souhaitable que toutes se trouvent sur le disque dur, celles qui sont d'un usage courant comme celles qui le sont moins. Mais cela supposerait pour chacune une définition du nouveau chemin d'accès à laquelle il n'est peut-être pas utile de consentir. Une autre solution, pour ceux qui disposent d'un disque dur en rab, est d'y charger le contenu de notre base et de le nommer « Winux » ; de cette façon l'appellation des chemins menant aux applications sera préservée.


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